Kilos émotionnels Lyon : Comment les perdre
Mes kilos en trop sont-ils des kilos émotionnels ?
Les kilos émotionnels qu’est ce que c’est ?
Parler de kilos émotionnels c’est prendre en compte une nouvelle approche du surpoids qui a rendu obsolète les régimes restrictifs . On sait aujourd’hui qu’ils sont responsables à long terme d’une prise de poids supplémentaire.
Apparue en 2009, l’expression « kilos émotionnels » est passée dans le grand public grâce au livre du psychiatre Stéphane Clerget : « En finir avec les kilos émotionnels » paru chez Albin Michel (voir résumé ).
« Kilos émotionnels, est un terme que j’ai créé pour définir une prise de poids qui n’est pas la conséquence d’une problématique physiologique ou en tout cas quand elle l’est, est à l’origine liée à des facteurs émotionnels ». Stéphane Clerget
Ce concept des kilos émotionnels, met définitivement fin à l’aberration des régimes qui considèrent notre poids comme une simple balance entrée / sortie qu’il suffirait d’équilibrer, à grand renfort de volonté.
Or, les neurosciences ont depuis montré l’importance du rôle du cerveau dans les comportements associés à la privation mais aussi aux compulsions et à la dérégulation du circuit de stockage des graisses.
Les kilos émotionnels lyon : Quel est le lien entre prise de poids et émotions ?
On sait aujourd’hui que ce sont les comportements induits par les émotions qui entrainent une prise de poids.
D’où l’expression « kilos émotionnels ».
Ces émotions sont liées à des événements récents, ou beaucoup plus anciens, pouvant remonter jusqu’à notre enfance.
Les émotions ont un effet sur les sécrétions de neurotransmetteurs qui eux vont interagir avec notre fonctionnement cérébral, grand chef d’orchestre de nos comportements et de notre poids.
Les kilos émotionnels : Quelles sont les émotions responsables de la prise de poids ?
Face à des émotions comme la tristesse, la solitude, la peur ou la colère, la frustration, la honte, nous pourrons avoir tendance à manger plus et à nous tourner vers des aliments gras ou sucrés que l’on ingurgite sans avoir faim.
L’on peut aussi ressentir une sorte d’apathie, de baisse d’énergie nous conduisant à une diminution de l’activité physique qui va donc entrainer, à alimentation égale, une prise de poids.
Mais les kilos émotionnels peuvent aussi avoir pour origine un dérèglement du circuit physiologique du stockage de graisse directement du à l’interprétation de notre cerveau de la situation que nous vivons comme étant significative de danger.
En ce sens, le stress chronique a une action particulièrement délétère sur la prise de poids.
Il peut aussi s’agir d’émotions positives qui sont reliées à nos croyances sur l’alimentation : » je mange même si je n’ai pas faim pour montrer mon amour », « je mange pour me sentir forte » …
Les kilos émotionnels : Quelle mangeuse êtes-vous ?
Commencer par observer nos comportements alimentaires et se poser les bonnes questions va permettre d’identifier son profil de mangeuse. Ainsi en découvrant ce qui se joue pour nous lorsque nous mangeons, nous allons pouvoir cibler l’origine de notre prise de poids et trouver ainsi le levier à partir duquel travailler au changement de nos comportements.
Il existe différents tests permettant de prendre de la hauteur et d’identifier l’origine de nos kilos en trop. Je vous invite à faire le test complet ici et découvrir ainsi la mangeuse qui est en vous 😉
Kilos émotionnels : Repérer les émotions qui se manifestent chez nous
Observer les moments de craquage en temps réel
Se poser la question : Faim réelle ou faim émotionnelle
Vous cherchez à comprendre l’origine des comportements responsables de vos kilos émotionnels ?
C’est le moment de vous poser les bonnes questions.
- Vous ressentez le besoin de vous resservir encore ? de manger en dehors des repas ? De vous relever la nuit pour manger ? Demandez vous alors s’il s’agit d’une réelle faim ou de tout autre chose.
- Est ce que vous ressentez que c’est plus fort que vous ? Que c’est incontrôlable ? Que d’ailleurs vous n’avez pas du tout envie de vous contrôler ? Que cela semble même impossible ?
Observez.
Ne vous empêchez pas de craquer mais observez ce qu’il se passe en vous.
Car si la faim réelle se traduit toujours par des sensations corporelles, la faim émotionnelle, elle, est cérébrale. C’est une pensée qui nous dit : « il faut que je mange ça ! » « j’ai envie de ça, tout de suite ».kilos émotionnels : Identifier les déclencheurs
En observant sur plusieurs jours le contexte des moments de craquage, on va pouvoir progressivement remonter le fil de l’émotion qui déclenche le comportement alimentaire responsable du surpoids.
- Noter l’heure, il y a t’il une répétition ? S’agit il d’un moment précis de la journée ?
- Noter le lieu, les circonstances. Qu’est ce qui s’est passé avant ? Ou qu’est ce qu’il se passe après ?
- Quelles sont mes pensées avant le craquage ?
- Suis-je avec d’autres personnes soit juste avant, soit après ?
- Quelle est la place du stress dans ma vie ? Suis je stressée ? De façon chronique ? Où ai-je une raison particulière de l’être ?
Faire un bilan de ses niveaux de stress
- Quel est a place du stress dans ma vie, et depuis quand ?
- Ai-je vécu un événement il y a longtemps ou plus récemment qui m’a causé beaucoup de stress ?
- Est ce que je me considère comme anxieuse depuis toujours ?
Plusieurs tests évaluant l’échelle de stress sont disponible . J’en ai choisi un . Vous pouvez le faire ici et découvrir votre niveau de stress.
Faire le test iciKilos émotionnels : Remonter le fil du temps
Relire son histoire personnelle
Il est ensuite interessant de prendre du recul et d’envisager ces comportements d’un point de vue historique, en remontant en quelque sorte, le temps.
Quelques questions à se poser :- Dans ma vie, mon poids a t’il varié ?
- Dans quelle amplitude ?
- À quels âges ?
- À quelles occasions ?
- Quel était mon poids enfant, adolescente, jeune adulte, femme…..
Élargir le sujet en remontant son histoire familiale et personnelle
- L’alimentation dans ma famille, de quoi est ce que je me rappelle ?
- Le poids dans ma famille : quelqu’un était il en surpoids ou au contraire très mince ? Une ou plusieurs personnes ?
- Comment parlait on du poids ?
Interroger ses croyances
Vous serez alors surprise de constater combien notre système de croyances influence nos tentatives de maigrir et nos émotions et dans quelle mesure il est à l’origine de nos kilos émotionnels.
Nos pensées influencent nos comportements
La plus grande partie de nos croyances trouve son origine avant nos 7 ans ! Elles sont issues des personnes qui nous entouraient alors.
Que ce soit nos parents, les enseignements, toute personne en charge de notre éducation, les figures religieuses, etc
Si on prend en compte le fait qu’eux même tiennent leur croyances d’autres personnes, il est aisé de comprendre que notre propre système est avant tout battit sur celui d’autres personnes qui n’ont rien à voir avec ce que nous sommes.
Une croyance n’est pas un fait mais une idée que l’on se fait sur telle et telle chose.
Ce n’est pas une vérité universelle (même si souvent nous en sommes persuadées), c’est une façon parmi d’autres de voir les choses.croyances aidantes et croyances limitantes
Certaines nous aident à avancer dans notre vie tandis que d’autres nous freinent. Parmi elles certaines nous empêchent de perdre du poids.
En voici quelques unes parmi des tas d’autres :
- Il devient beaucoup plus difficile de perdre du poids à la quarantaine, à la cinquantaine
- De toute façon je suis bien charpentée
- Je ne suis pas capable de perdre du poids quoi que je fasse
- Mon métabolisme est trop lent
- Manger sainement est trop cher
- C’est génétique
- C’est hormonal (sous entendu : cela ne dépend pas de moi)
- C’est inévitable à la ménopause
Alors ? En avez vous reconnu certaines ?
Êtes vous prêtes à les déconstruire ?S’interesser à sa physiologie
Faire un bilan de ses neurotransmetteurs
Nos neurotransmetteurs agissent directement comme indicateurs physiologique et un niveau bas de sérotonine va déterminer notamment nos envies irrépressibles de sucre.
Faire un bilan des micronutrients
Magnésium, Zinc, Chrome, Omega 3, vitamines B
Commencer par aimer embrasser le chemin du changement
Une fois les mécanismes mis à jour, le voyage peut commencer.
Il vous mènera vers vous même et vous permettra de vous alléger à chaque étape.
Vous allez quitter la spirale du stress (voir article sur les kilos émotionnels et le rôle du stress).
et apprendre à réguler vos émotions.
Vous allez sortir de la culpabilité.
Vous allez revisiter vos croyances.
Apprendre à vous écouter et à vous faire plaisir réellement.
Faire la paix avec votre histoire et vous délester.Références article :
Doctissimo-les-kilos-emotionnelsAlors ? Cet article vous a parlé ? certaines choses ont raisonnées ? Peut-être êtes vous prête à lâcher vos kilos émotionnels ? Mon accompagnement peut vous y aider. Parlons en ensemble.
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